.. à quelques lunes de là, non loin de l'enfer; les hommes.....
des soirées de bourges étaient organisées.. triées sur le volet les convives étaient.. robes de soirée pour les dames, costumes pour les amants.. des soirées en compagnie des élus locaux, des chefs de tribu, préfets, ambassadeurs, officiers.. toutes ces grosses huiles étaient parfaitement belles, suintant d'hypocrisie, rôdés pour ca aussi.. les belles manières à l'européenne étaient visibles.. les politesses ne s'arrêtaient pas.. les compliments non plus.. ces mêmes personnes devaient péter en cachette ou se tordre de rire pour ne pas être entendus tant la situation du moment était crispée .. Les tables étaient pleines à craquer non loin des misères que la terre portait à bout de bras.. vu de mes yeux, vu.
Les indigènes portaient tant bien que mal des plateaux chargés de victuailles jusqu'aux bouches des bastards.. leurs frères crevant depuis des lustres.. ca me fait sourire parce que rien n'a changé.. Les serviteurs de l'état, eux, étaient aux anges. Leurs putes étaient toutes très jolies et très connes aussi.. putes anglaises, françaises, éthiopiennes attirant les mâles dans des toiles, d'araignées.. putes aux corps sentant le souffre.. la maladie courait déjà..
Elles rêvaient, entraînées pour le faire, sur les uniformes frôlant en gloussant de joie les queues tendues.. Les guignols de service, nous en l'occurence, postés non loin de ces partouZes payées rubis sur ongle par ce pays la france, mon pays.
Nous attendions tapis dans l'ombre que les coupes se posent.. excellant par de formidables tours de prestidigitateurs, nous détournions celles-çi et les contenus finissaient ailleurs que dans les gueules de ces politicards.. les coupes revenaient ainsi vides vers ces acquéreurs de paille par d'autres chemins tortueux comme leurs affaires d'ailleurs.. ils parlaient de chose et d'autre sans s'apercevoir que les impôts de la République avaient quelque peu servis à rafraîchir une bande de jeunes dans ce coin de merde entouré de sable et de caillasses.. interdiction de s'approcher de ces tables remplies avec abondance par mon pays.
Pour le plus grand bonheur de quelques misérables, de la bouffe en vrac avait été pillée par ces même jeunes d'ailleurs.. à l'insu de ces mêmes queutards représentant la france et jouissant de leur bonne conduite.. pour un temps ils avaient mangé à leur faim; les autres....... "...Somalie...'